La justice italienne a saisi la Cour de Justice de l'Union Européenne pour savoir s'il pouvait être légal de pirater sa console de jeux.
Et si nous pourrions
pirater allègrement nos
consoles de jeux dans un avenir proche, sans risquer de se faire coincer ? L'espoir de répondre à cette question par l'affirmative nous vient tout droit de l'Italie, où la justice du pays a demandé à la
Cour de Justice de l'Union Européenne de se pencher sur le dossier des mesures anti-piratage de nos chères machines.
Après l'affaire Nintendo de 2011, où plusieurs entreprises fournissant des linkers pour
Nintendo DS (des cartouches permettant de lancer des logiciels ou jeux piratés/amateurs) avaient été condamnées en France, c'est au tour de la justice italienne de devoir statuer sur un évènement similaire.
Se rapprochant alors de la Cour de Justice de l'Union Européenne pour des questions préjudicielles, l'Italie a alors demandé à cette dernière si les tribunaux nationaux possèdaient l'autorisation d'interdire la commercialisation de systèmes et techniques permettant de pirater une console. Car si ces
linkers et autres
modships permettent en partie de faire tourner des
jeux piratés, ils sont également capables de lancer des logiciels ou programmes amateurs ne bafouant pas les droits d'auteur.
La justice italienne demande donc à la Cour Européenne si l'on doit interdire la vente de matériels permettant le
piratage d'une console, même si ces derniers ne sont pas installés dans le but de violer les droits d'auteur. Si une réponse négative au problème posé se dévoile, nous pourrons alors librement pirater nos machines, la vente de ces dispositifs n'étant plus interdit par la loi.
Ne nous affolons toutefois pas, nous n'en sommes hélas pas encore là.
Great intsihg. Relieved I’m on the same side as you.